REPORTAGE – BLOCUS LYCÉE CAMILLE CLAUDEL : ÉLÈVEs, profs et parents unis pour la défense de leur lycée

« ON VEUT GARDER NOTRE LYCÉE ! »

Blocus lycée Camille Claudel
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Jeudi 20 janvier à Palaiseau, élèves, profs et parents d’élèves du lycée Camille Claudel ont appuyé la grève par un blocus. Suppression de deux classes, de deux postes de professeurs, classes de plus de 35 élèves, crainte de la perte de spécialités et de l’aide aux devoirs…

Les raisons de la colère sont nombreuses et les perspectives peu réjouissantes pour le lycée, notamment à cause du nouveau lycée international qui fait craindre que Camille Claudel passe au second plan. Une délégation s’est ensuite entretenue avec le maire de Palaiseau, Grégoire de Lasteyrie.

Guerre aux pauvres à Palaiseau

Par grand froid et au pic de la crise sanitaire, un bidonville expulsé en 48h à Palaiseau
Communiqué de l’association Intermèdes-Robinson du 15/01/22

Association Intermèdes Robinson

Mercredi 12 janvier, le bidonville situé rue des Marnières, à Palaiseau, a été détruit. Le dimanche précédent, le maire (LR) de Palaiseau avait pris un arrêté municipal de mise en péril imminent. Le jour de l’évacuation, dans la presse, il justifiait cette décision soudaine par « une succession de branchements électriques sauvages et dangereux » et par les demandes pressantes des riverains. (1)

Ce bidonville, construit à la fin de l’été 2021 par des familles déjà expulsées d’un autre bidonville situé à Massy, ne présentait pourtant pas de risque spécifique dû à son emplacement. Des systèmes électriques de fortune se trouvent dans tous les bidonvilles ; et c’est un droit pour les occupants sans titre de demander un raccordement électrique à une commune. Autrement dit, certains risques existent parce que les autorités refusent de remplir les obligations qui sont les leurs (sécurisation incendie, raccordement à l’eau potable, ramassage des ordures ménagères…). Lire la suite

Lardy : licenciements à la chaîne chez Renault

Qui mieux que Renault peut licencier les employé·es de Renault ?

Ça dégraisse sec à Lardy (sud Essonne). Un tiers des employé·es du site, soit 800 personnes, vont débarrasser le plancher. Et on ne parle pas d’ouvriers, non, ça c’était avant. Ces emplois ont déjà tous été délocalisés en Inde ou en Europe de l’Est. Ce sont désormais les salariés de l’ingénierie et du tertiaire qui sont visés par un plan de « départs volontaires ». Sauf que ces derniers sont pas trop chaud·es de se foutre eux-mêmes à la porte. À ce stade, à Lardy, on ne compte que quelques dizaines de volontaires. Alors, la direction innove.

Première option : on ne vire pas les employé·es, on supprime leur poste. Les salarié·es sont présent·es sur le site mais n’ont plus rien à y faire. Une ingénieuse façon de mettre au placard et d’enclencher des dépressions, de pousser au départ « volontaire ».Lire la suite

Évry : le département veut fermer la maison des syndicats

À l’heure des auto-entreprises et du télétravail, qui a encore besoin des syndicats ? C’est sûrement ce que s’est dit François Durovray, président du Conseil départemental. Dès 2016, fraîchement élu, il décide tout bonnement de virer les organisations syndicales(*) de la Maison des syndicats à Évry et de les reloger dans l’ancien Sdis (Service départemental d’incendie et de secours). Alors, heureux les jamais-contents ? Et ben non ! Les locaux sont excentrés, ne sont pas du tout adaptés à l’accueil du public. Dépourvu de salles de conférence et de réunion, le site n’offre aucune possibilité de donner des formations syndicales. Ollivier Champetier de l’Union départementale explique la manœuvre : « De gros aménagements sont prévus sur la place de l’Agora d’Évry, ils veulent embellir. La Maison de syndicats en plein cœur, ça fait tâche »Lire la suite

#12 – La Commune à Zopal

150 ans de la Commune de Paris

Alors, ça y est, la Commune de Paris fête ses 150 ans. Depuis quelques semaines, de nombreux articles, numéros spéciaux, livres d’histoire, témoignages de communards, documentaires paraissent pour marquer le coup.
L’occasion de redécouvrir les valeurs promues par les communards, certaines ayant laissé leur marque sur nos institutions telles que la séparation de l’Église et de l’État, la laïcisation de l’école publique, l’accès à l’éducation pour tous, d’autres ayant été, malheureusement, plus estompées telles qu’une place bien plus forte des citoyens dans les décisions, le contrôle des élus ou l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.
Ces valeurs se traduisent dans les décrets proclamés, peu nombreux et souvent mal appliqués du fait de la courte période d’action. Dès le début de ces deux mois d’insurrection, l’abolition de la conscription militaire, la réquisition des logements vacants et un moratoire sur les loyers depuis le début de la guerre sont déclarés. (1)
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