Qui mieux que Renault peut licencier les employé·es de Renault ?
Ça dégraisse sec à Lardy (sud Essonne). Un tiers des employé·es du site, soit 800 personnes, vont débarrasser le plancher. Et on ne parle pas d’ouvriers, non, ça c’était avant. Ces emplois ont déjà tous été délocalisés en Inde ou en Europe de l’Est. Ce sont désormais les salariés de l’ingénierie et du tertiaire qui sont visés par un plan de « départs volontaires ». Sauf que ces derniers sont pas trop chaud·es de se foutre eux-mêmes à la porte. À ce stade, à Lardy, on ne compte que quelques dizaines de volontaires. Alors, la direction innove.
Première option : on ne vire pas les employé·es, on supprime leur poste. Les salarié·es sont présent·es sur le site mais n’ont plus rien à y faire. Une ingénieuse façon de mettre au placard et d’enclencher des dépressions, de pousser au départ « volontaire ».Lire la suite