#6 – Guet-apens répétés dans les préfectures de l’Essonne et de Paris

Au revoir Bekhan, Mariana, Magomed et Akhemed, expulsés manu militari sans aucun bagage. Les enfants de l’école du Bosquet aux Ulis ne reverront plus leurs deux petits copains de 6 ans et 4 ans à la rentrée.

Les services des préfectures semblent, à qui les pratique, bien engorgés. En revanche, pour expulser une famille tchétchène cela se fait en moins de 20 heures, l’efficacité et les compétences hexagonales se révèlent brillamment grâce à une coordination sans faille des services concernés. Mais il est vrai qu’ils ont tous un certain entraînement.
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#6 – C’est par où la fête foraine ?

Tom est venu réaliser son stage de troisième en entreprise au sein de notre torchon. Il a débarqué mi-décembre dans la rédaction avec son idée : écrire à propos de la fête foraine de Palaiseau. Pourquoi y avait-il eu une pétition pour son maintien en 2016 ? Pourquoi avait-elle été déplacée plus loin que derrière la mairie ? Pourquoi cela avait-il fait débat ? Pourquoi maintenant, semble-t-elle moins chouette ? Avec en poche les faits relayés dans les médias locaux, nous avons sillonné le centre-ville pour tenter de répondre à ces questions.

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#6 – Bilan demie-mandale : Le Lasteyrisme adulé par lui-même, ou la construction locale de l’autosatisfaction

En guise de bilan à mi-parcours, Grégoire de Lasteyrie a organisé une vaste escroquerie sondagière. Retour en trois temps sur la sidérante construction d’un recueil d’avis favorables. Un questionnement bidouillé, une restitution univoque des résultats et la publication d’un diaporama en forme de camemberts ravis assurent à l’actuelle majorité un merveilleux plébiscite local. C’est le mystérieux échantillon représentatif qui doit être content. Mais qu’est-ce que c’est qu’ce questionnaire ?

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#6 – La fabrique du consentement

Faire une enquête par sondage, c’est comme ouvrir les huîtres : il y a une méthode à suivre, sinon ça peut être dangereux.

L’évaluation de l’efficacité de l’action municipale est un type d’enquête dont les règles sont maîtrisées par les grands instituts de sondage. C’est un métier, ça coûte de l’argent. La ville de Palaiseau a décidé de produire sa propre enquête avec les moyens du bord. On peut penser que cette économie va dans le bon sens, celui de l’optimisation budgétaire. Mais l’amateurisme a ses limites. Voici en 6 points, les erreurs qui décrédibilisent la démarche de la municipalité.
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#6 – Yes les clichés : Une revue du sexisme à Palaiseau

Aujourd’hui, avec l’affaire Weinstein, #balancetonporc et #metoo, j’entends souvent cette question : « La femme se libère-t-elle enfin ? » La réponse est dans la question : non. On parle encore d’« une femme », celle de Nivea (celle qui passe toute sa journée en talons mais qui n’a jamais mal) et des autres publicités. On voit cette femme partout, et pourtant elle n’est nulle part. Elle n’existe pas. A-t-elle déjà existé ? J’en doute. Et pourtant, on retrouve cette interrogation dans beaucoup de médias, et les articles qui suivent sont souvent dénonciateurs. Paradoxe donc : en dénonçant le sexisme (dans le contenu de l’article), on l’applique en même temps (dans le titre, avec « la femme »).
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#6 – Révision du PLU : L’occasion de calmer le terrain

Quoi qu’en disent les mauvaises langues, Palaiseau est bel et bien agitée et les Zopalien⋅ne⋅s terrorisé⋅e⋅s, en proie à l’assaut d’une armada en furie d’expert⋅e⋅s en sabotage. Peu assouvis par la stérilisation de 217 hectares de terres fertiles sur la ZAC Polytechnique, les ogre⋅sse⋅s de la spéculation immobilière rôdent à l’affût du moindre lopin et avancent furieusement, ravageant tout sur leur passage. Mais gardez espoir Zopalien⋅ne⋅s : vous pourriez faire de la révision du PLU, engagée par la municipalité, une arme pour gagner du terrain vers une ville urbanistiquement très très vivable. Voyez plutôt.

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#6 – Circulez y’a rien à boire : histoires et déboires des gars du Bar-Tabac Le Jean Bart

Elle devait en avoir de la gueule, l’escorte préfectorale qui a déambulé dans la rue de Paris début décembre. Le commissaire de Palaiseau, accompagné du sous-préfet ainsi que de quelques policier⋅e⋅s ont arpenté les commerces établis dans ce que Le Parisien désigne comme l’« une des plus belles artères commerçantes de l’Essonne »(1). Que venaient-ils donc faire ici ?

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