#4 – Linky, un compteur plus démago qu’« intelligent »

À Palaiseau, la campagne d’ENEDIS d’installation des nouveaux compteurs électriques communicants « Linky » bat son plein depuis décembre 2016.

ENEDIS vante la facturation au plus près de la consommation, des possibilités d’économie d’énergie et la simplification du relevé de consommation. À cela s’ajoute la mise en service et coupure à distance, l’adaptation du contrat et le suivi par l’usager de sa consommation sur un site dédié.
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#4 – CRA²

Les Centres de Rétention Administrative(1) sont les lieux où l’on place de force des étranger·ères en attente d’être expulsé·e·s. La personne peut y rester jusqu’à 45 jours, temps imparti à l’administration pour juger le cas particulier de celle-ci, clôturer ses comptes en banque, téléphoniques, résilier le bail, contacter l’ambassade, trouver un avion, etc. Ainsi les CRA n’ont pas pour buts officiels de démanteler les lieux de passage des migrants, de punir ou d’être une menace.
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Mobilisation et garde à vue pour les réfugiés de Massy

Mercredi 1er février, trois réfugiés afghans ont passé 9 heures de garde à vue au commissariat de Massy (91), à la suite d’une descente de police au Centre d’Hébergement d’Urgence (CHU). Le matin, le directeur de ce centre géré par le Secours Islamique avait annoncé la fin de leur prise en charge, les accusant de « Faits de violence mettant en danger le collectif et le personnel ». L’ensemble des résidents du CHU protestait contre cette décision et contre cette accusation qu’ils estimaient injustifiée et ils trouvaient intolérables les propos insultants du directeur. « Vous êtes des animaux » avait-il la veille au soir répondu aux trois hommes placés en garde à vue, venus alors lui faire part des conditions difficiles de vie au Centre.
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École Bara à Palaiseau : la municipalité souhaite qu’on la ferme

À Palaiseau, la mobilisation pour la sauvegarde de la maternelle Bara ne date pas d’hier. Le projet de fusion des écoles du centre non plus. Déjà dans les années 1980, des parents d’élèves et des enseignants avaient occupé l’école pendant plus d’un mois, contre la fermeture de classes. Sous la mandature de Jacques Alain (RPR, 1995-2001), un projet de raser cette maternelle pour y construire, entre autres, un parking souterrain, avait également été présenté. La municipalité précédente de François Lamy (PS, 2001-2012), proposait aussi la fusion des écoles du centre, mais ce sera finalement celle de Grégoire de Lasteyrie (LR) qui aura la peau de cette petite école. Suite au vote du Conseil Municipal, un collectif de parents d’élèves s’est formé. Il décide aujourd’hui de saisir la justice.

[Article mis à jour le 20 avril 2017, afin d’y inclure les récentes évolutions du dossier]
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#3 – Édito

Wesh alors,

Pour ne rien vous cacher, on n’avait pas prévu ce numéro 3 sur ces sujets : censures, pressions et intimidations. Mais suite à la parution du premier numéro sur Le Ferry – Lieu de Vie Culturel à Palaiseau – nous avons vu tellement d’obstacles se dresser sur notre chemin, que nous nous devions d’en parler.
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#3 – La mairie de Palaiseau : plus Charlot que Charlie

À l’échelle nationale voire internationale, il est facile de penser à des cas de pression, de censure, ou d’intimidation.

Dans le monde entier, des artistes sont réduits au silence, des journalistes sont assassinés, des opposants politiques sont emprisonnés. Ils subissent et ressentent continuellement les menaces des élites économiques et politiques de leurs pays. Loin de nous l’idée que cela puisse arriver à un niveau aussi local que celui de Palaiseau, ville de banlieue paisible de l’Essonne. Les menaces, censures, pressions, c’est pour les autres, les gens qui font vraiment trembler le pouvoir, pas pour nous. Et pourtant.
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#3 – L’auto-intimidation et l’intimidation invisible

Lors de nos fréquentes distributions du Petit ZPL dans la ville, dans la rue, sur les marchés ou encore lors d’événements festifs – s’il en reste à Palaiseau ? – il nous est souvent arrivé de rencontrer des Palaisiens appréciant et/ou comprenant la démarche mais dans l’impossibilité d’acheter le journal parce qu’employés par la municipalité. Le simple fait d’être vu en possession du journal indépendant, et quelque peu satirique, serait susceptible de mettre dans une situation inconfortable si des cadres de la Mairie le remarquaient.
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