Les soldats du feu ont pour habitude d’aller au front de l’incendie, mais comment y parvenir sainement quand c’est leur maison même qui brûle ? Moins visibles que leurs collègues parisiens, c’est dans l’irréductible 91, que les sapeurs-pompiers ont montré leur volonté de sauver les casernes des moyens en baisse. Il leur a pourtant fallu un long mois de mobilisation pour se faire entendre par le conseil départemental. Ainsi, entre novembre et décembre, de nombreux professionnels et volontaires, dont des pompiers zopaliens, ont participé aux manifestations ayant eu lieu à Évry(1). Comme la plupart des mobilisations sociales, a fortiori celles des éternels fonctionnaires, cette mobilisation des « jamais contents » avait quelques requêtes à défendre. Entre autres : le renflouement des dettes du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), la réhabilitation des engins et, laissons-nous rêver, l’augmentation des effectifs. Tout le monde s’en fout mais on va les écouter quand même.
Numéro 9
#9 – Franchement, c’est graff !
Le 23 février dernier, un véritable coup de tonnerre s’abat sur la mairie de Palaiseau. La veille d’une matinée de grand débat©, la mairie est salie, souillée, dégradée… à coup de graffitis. « RIC », « la lutte c’est classe », « gilet jaune », « justice sociale », sont les messages inscrits sur la façade de notre chère maison du Peuple. La ville est plus traumatisée que jamais. D’ailleurs, au Petit ZPL, on a compris que c’est un peu notre 11 septembre local. Après des mois d’enquête, notre cellule d’investigation a retrouvé le coupable de cet acte honteux. Interview exclusive.