#6 – L’Odyssée des Ulis

Les Ulis : quotidien enclavé
Direction Les Ulis. Depuis la création de la ville la plus récente de l’Essonne, Orsay et Bures-sur-Yvette ont montré une obstination sans limite pour ne pas s’ouvrir à leur jeune voisine. Alors, parano urbaine ou ségrégation volontaire ?


Françoise Marhuenda (MRC), la maire des Ulis, n’en peut plus : « ça fait 40 ans que notre ville est complètement enclavée par Orsay et Bures ». Elle a donc pris une décision radicale : fermer avec des grilles la rue piétonne entre la rue du Vaucluse des Ulis et l’allée Alfred Pohu d’Orsay. D’abord cette action a choqué : pourquoi fermer cette rue puisque la maire souhaite dénoncer la séparation urbaine entre Les Ulis et les communes voisines ? « J’ai fait ça histoire de déclencher quelque chose… on a seulement cinq entrées et sorties par route dans la ville. » La polémique ne date pas d’hier. Elle remonte à la création de la ville en 1977. « À l’époque, les gens d’Orsay et de Bures ont refusé le mélange avec une population qui, malheureusement, n’est pas forcément du même niveau social… C’est honteux » ajoute Françoise Marhuenda.

De son côté, David Ros (PS), le maire d’Orsay, assure qu’il n’a aucune volonté de se fermer à la commune voisine, cependant « à partir du moment où on ouvre, ça va ramener des flux de voitures dans les quartiers ! Ce n’est pas concevable » déclare le maire d’Orsay.

David Ros affirme que le problème n’est donc absolument pas d’ordre social. « Il y a un enclavement des Ulis, mais pour moi l’enclavement en termes de circulation n’a rien à voir avec la ségrégation sociale » assure-t-il.

L’histoire d’une ville qui ne devait pas en être une…

Les différences sociales et économiques entre Les Ulis et les communes voisines sont évidentes. Aujourd’hui, les indicateurs de chômage, de pauvreté et de logements précaires sont bien plus élevés aux Ulis que dans toutes les villes adjacentes(1). Pour comprendre comment la commune a évolué de la sorte, il faut remonter à ses origines.

En 1956, le plateau de Mondétour commence à être aménagé, mais à l’époque, pas question de créer une nouvelle ville. Il s’agit au départ d’une Zone d’Urbanisation Prioritaire (ZUP), que se partagent Orsay et Bures. Sur le plateau, les bâtiments poussent comme les champignons dans les champs d’autrefois(2). Puis, en 1971, alors que les habitant⋅e⋅s commencent à fortement investir les lieux, des questions commencent à se poser. La situation de statu quo (une zone, à cheval entre Orsay et Bures) semble être ingérable, surtout administrativement. Alors, une solution commence à être envisagée par Georges Thévenon, maire d’Orsay (Divers Droite) : pourquoi ne pas fusionner les communes de Bures-sur-Yvette et Orsay, ainsi que la ZUP, afin de créer une nouvelle agglomération ? Cette idée reste dans les tiroirs du maire pendant quelques années, sans jamais aboutir(3).

Cependant, en 1974, tout change. Valéry Giscard d’Estaing a gagné les élections, mais François Mitterrand a fait un score significatif à Bures et Orsay. Le maire prend peur. La ZUP est, en effet, un réservoir potentiel de voix de gauche : sa proximité avec la fac et les prix attractifs des logements font qu’étudiant⋅e⋅s, universitaires, ouvriers⋅ères et migrant⋅e⋅s s’y installent. Toutes ces populations ont petit à petit investi les lieux : alors si les communes fusionnent, M. Thévenon, et M. Cord’Homme (le maire de Bures, également de droite), risquent probablement de perdre leurs trônes municipaux. Le PS local l’a bien compris et soutient donc fortement l’idée de la fusion, qui lui permettrait potentiellement de diriger cette nouvelle commune. En 1976, les commissions syndicales (organismes en charge d’enquêter sur la faisabilité de ce type de projet) s’en rendent bien compte : « le projet de création d’une troisième commune ne se justifie aucunement par le souci de venir en aide aux populations et ne trouve d’explications plausibles que dans le désir du pouvoir giscardien et de ses alliés d’assurer la survie politique de notables menacés par le succès dans notre pays de la politique préconisée par les partis de gauche […] »(4). Les sièges des maires d’Orsay et de Bures risquent d’être également menacés si la ZUP reste partagée : les habitant⋅e⋅s pourraient, par leurs votes, renverser les pouvoirs en place. Il devient donc hors de question de garder la ZUP ou de fusionner les communes. Une seule solution est alors politiquement envisageable : la création d’une nouvelle ville.

Les justifications contre la fusion des communes ne manquent pas : Georges Thévenon évoque la gestion calamiteuse des finances ne permettant pas de réaliser le rassemblement des villes, la complexité administrative etc. Il est même dit que la ZUP a toujours été destinée à devenir une commune. C’est pourtant faux, mais affirmé sans rougir par les droites orcéennes et buressoises. Cependant, une des justifications qui revient très fréquemment est teintée de xénophobie et d’un mépris de classe sous-jacent. (Les extraits des interviews ci-dessous datent des années 1970-80 et sont consultables aux archives municipales des Ulis.)

Dans une interview datant de 1986, Georges Thévenon choisit ses mots avec précaution. Pour justifier la création de la nouvelle commune des Ulis, il affirme que les villes sont composées « de populations à caractère très différent ». Quant au maire de Bures, Monsieur Cord’Homme, il affirme pour sa part que Bures et Orsay ont « peur de perdre leur identité » si la fusion est effective.(5)

De son côté, monsieur de Curel, alors maire de Saint-Jean-de-Beauregard, refuse catégoriquement une ouverture par route entre sa commune et Les Ulis. Pour lui, la fusion est « jugée impossible entre deux mondes […] D’une part, les citadins, peut-être des déracinés car provenant de toutes provinces ou pays, d’autre part un contexte d’habitat individuel, où chaque famille, protégée de la proximité de l’autre par son jardin, est très profondément enracinée dans sa commune […] »(6). À noter que la ville de Saint-Jean-de-Beauregard bénéficie de 40 % de la taxe professionnelle du centre commercial Les Ulis 2. Pourtant aucune voie de circulation n’est ouverte entre les deux villes, et Les Ulis 2 sont entièrement situées aux Ulis. Monsieur de Curel s’est donc montré ouvert à l’argent des Ulis, mais pas à sa population.

Seul Jean Duboscq, le maire de Marcoussis de l’époque, porte un regard lucide et critique sur les conséquences de la création d’une nouvelle ville. Il a compris que l’enclavement des Ulis, aux composantes sociales contrastées, pourrait devenir problématique. « Il me paraît peu réaliste d’isoler des entités nouvelles de communes qui étaient leurs supports. On s’orienterait dans un tel cas à une sorte de ségrégation sachant que les populations sont très différentes. […] Ainsi il est bon de ne pas laisser s’exagérer les caractéristiques de chacun de ces groupes de population. Laisser les communes divisées serait consacrer une certaine ségrégation. »(7) Le journal d’Orsay de l’époque, Chronique d’Orsay, souligne également de manière ouverte les pseudo-raisons d’une éventuelle séparation des villes. « Les apôtres d’on ne sait quelle ségrégation nous proposent de mettre les pavillonnaires d’un côté, les grands ensembles de l’autre : les jeunes en haut, les vieux en bas ; et même (certains le pensent) les honnêtes gens d’un côté, et plus loin ceux qui le sont moins. […] Nous disons que cette ségrégation est artificielle, odieuse et absurde. »(8)

Dans un article de Libération, un ancien éducateur des Ulis résume la situation ainsi : « La ville [des Ulis ndlr] n’a jamais été comprise par les habitants de la vallée de Chevreuse, […] Bures et Orsay, avec leurs bois et leur tranquillité, sont plus conservatrices. Cette grande ville, avec ses tours, les trouble beaucoup. Pour eux, ici, c’est Chicago. »(9)

« Les options étaient les suivantes : garder une zone partagée entre Orsay et Bures, créer une nouvelle commune (Les Ulis), ou fusionner les villes. »

Aussi souhaitable qu’elle fût pour les droites Orcéennes et Buressoises, la décision de créer une nouvelle commune ne peut être prise sans être légitimée. Une solution semble être toute trouvée afin d’acter cette décision. En 1976, une consultation par le vote est alors organisée pour les habitant⋅e⋅s de Bures, d’Orsay et de la ZUP. Les options sont les suivantes : garder le statu quo avec la ZUP, créer une nouvelle commune (Les Ulis), ou fusionner les villes. Cependant, pour beaucoup d’habitant⋅e⋅s de la ZUP, le vote n’a pas lieu. En effet, beaucoup se sont récemment installé⋅e⋅s, donc ne sont pas encore inscrit⋅e⋅s sur les listes électorales. Quant aux migrant⋅e⋅s du Plateau, puisqu’ils⋅elles n’ont pas la nationalité française, leur avis n’est pas pris en compte. Sans surprise, ce qui devait arriver arriva : les habitant⋅e⋅s de Bures et d’Orsay votent majoritairement pour la création des Ulis… et celles et ceux de la ZUP votent largement pour la fusion des communes(10). Ni une ni deux, les élus d’Orsay et Bures justifient leur décision de créer la nouvelle commune grâce à cette consultation qui prit en compte en priorité l’avis des moins affectés. Ainsi, un an plus tard, en février 1977 la ville des Ulis est officialisée. Paul Loridant (PS) en devient le premier maire.

Mais l’histoire est pleine d’ironie pour Bures et Orsay. Quelques mois après, des maires PS sont également élus dans ces communes… Les habitant⋅e⋅s du Plateau retiennent leur souffle : avec trois maires PS à Bures, à Orsay et aux Ulis, le projet de fusion n’est finalement peut-être pas mort ! Ils⋅elles sont vite déçu⋅e⋅s. En effet, pourquoi passer de trois maires socialistes dans trois communes, à un seul pour une commune fusionnée ? Politiquement, ce serait un mauvais calcul. Le PS local ne remettra donc absolument jamais à l’ordre du jour la fusion. D’un côté, les pavillons, de l’autre les immeubles… La ZUP est bel et bien morte pour de bon, et le projet de fusion avec… Que vivent Les Ulis ! Et quand on l’interroge sur la ségrégation sociale entre Les Ulis et les villes voisines, Paul Loridant ne s’en inquiète pas outre-mesure : « ça s’estompera avec le temps » peut-on lire dans un article de Libération datant en 1995. L’histoire ne lui a, pour l’instant, pas donné raison.

Mission ouverture impossible

Non mais qu'on soit d'accord : c'est pas vous le problème, c'est vos voitures !
Non mais qu’on soit d’accord : c’est pas vous le problème, c’est vos voitures !

Revenons en 2017. Monsieur Ros essaye de légitimer le fait qu’Orsay et Les Ulis soient deux entités bien distinctes, fermées l’une à l’autre. « Orsay a été construit comme une ville fermée, Les Ulis sont venues se poser après » explique-t-il. C’est pourtant inexact. Le quartier de Mondétour à Orsay et sa nouvelle commune voisine sont situés sur le même plateau, il n’y a pas de séparation géographique (comme des rivières, forêts ou montagnes). C’est en fait depuis la création des Ulis que de jolis obstacles complètement artificiels, du type « bacs à fleurs en béton » sont apparus au fil des années afin de bloquer le passage de voitures entre les villes. Mais rien à faire, pour le maire d’Orsay, hors de question de les ouvrir aujourd’hui. Il avait même fait de la non-réouverture des rues de circulation entre Les Ulis et Orsay une promesse de campagne. « On ne peut pas ouvrir ces rues aux voitures au risque de perturber ces quartiers résidentiels de Mondétour. […] si on ouvre ces routes là, ça changerait la vie des habitants. Je dis pas non à cinq ou dix ans, mais là, c’est impossible… On peut pas refaire la politique de la ville en un mandat. »

« Depuis la création des Ulis, des obstacles complètement artificiels sont apparus entre Orsay et sa nouvelle voisine. »

Pourtant, des solutions pour désenclaver Les Ulis sont envisageables. On pourrait par exemple décider d’ouvrir toutes les rues du Plateau en mettant des radars de vitesse, des chicanes et des dos d’âne. La circulation d’Orsay vers Les Ulis s’en trouverait répartie, et permettrait aux habitants de se rendre plus simplement d’une ville à l’autre sans passer par la route départementale. Cependant pour David Ros, cette solution n’est pas possible : « ce serait un budget énorme. » Pourtant, couteux ou non, de Lozère au centre-ville en passant par le Guichet, les Orcéen⋅ne⋅s ont pu constater l’apparition de chicanes, d’écluses et de dos-d’âne ces dernières années, un peu partout dans la ville.

Alors qu’est-ce qui bloque réellement ?

Henri Zinaï est architecte. Il a grandi aux Ulis. Il affirme « qu’en matière d’urbanisme tout est possible. Les Ulis ont été construites sur une zone venteuse, extrêmement difficile à aménager. Le choix de désenclaver Les Ulis peut être pris, mais les questions de circulation sont toujours politiques. Elles ne relèvent pas du domaine architectural. »

De fait, le problème est principalement électoral. Selon David Ros, Mondétour est un des quartiers le moins acquis au PS à Orsay. Le quartier a même « donné ses scores les plus hauts au Front National lors des dernières élections présidentielles, de 20 à 25 % au second tour pour le bureau de vote le plus proche des Ulis » affirme David Ros (les chiffres ne sont pas encore disponibles sur le site de la mairie). Du coup, pas de risque électoral à prendre : on ferme les rues, les Ulissien⋅ne⋅s restent aux Ulis, et les électeurs⋅trices de Mondétour seront bien gardé⋅e⋅s.

Une seule solution : la fusion (?!)

Alors peut-on espérer que la ville d’Orsay s’ouvre un jour aux Ulis ? « Jamais tant que je serai maire » martèle David Ros. Cependant, « une fusion des villes pourrait permettre de régler les problèmes de voiries. Plein de problèmes comme ça ne seront pas traités tant que ces deux communes ne seront pas fusionnées. » On peine à croire qu’une solution, envisagée et enterrée il y a plus de quarante ans, puisse être une solution voulue aujourd’hui. Contactée à ce sujet, madame Marhuenda, maire des Ulis répond dubitativement : « Pourquoi pas… mais il faudrait faire marche arrière sur le référendum fait en 1976… Mais ce ne sont pas les deux maires qui décident. On a jamais réfléchi à ça. C’est une manière de repousser le sujet. Le maire d’Orsay ne m’a jamais posé la question, on n’en a jamais parlé. Personne n’en a jamais parlé. C’est une solution provocatrice. » Évidemment, après quarante ans de vie séparée, il est aujourd’hui inenvisageable que les deux communes puissent fusionner.

Le maire d’Orsay concède que « l’ouverture de ces rues améliorerait certainement le quotidien des Ulissiens, mais cela dégraderait celui des Orcéens ». Il ne voit pas « l’avantage pour les Orcéens d’aller dans les quartiers des Ulis. Oui, il y a une ségrégation dans la façon dont la ville a été construite, mais sa résolution ne passe pas par la circulation ». Pourtant la commune d’Orsay s’est donné beaucoup de mal pour rester fermée aux Ulis au fil des années. « David est sous pression de ce quartier [de Mondétour, ndlr] » affirme Françoise Marhuenda. « Ces gens ne veulent pas être enquiquinés. Et lui ne veut pas déplaire à ces riverains. C’est la raison de fond… les riverains ne veulent pas être mélangés ».(11)

Difficile de savoir si la fusion des communes aurait pu permettre un avenir différent aux Ulis. Mais là n’est plus la question. En attendant que les Orcéen⋅ne⋅s manifestent publiquement au maire leur désir de s’ouvrir à leur jeune voisine, la situation ne risque pas de changer. Et cela, pour les mêmes raisons qu’il y a quarante ans : des motifs électoralistes, avec en toile de fond la volonté de ne pas chambouler les préjugés de classe, teintés de xénophobie, de certain⋅e⋅s électeurs⋅trices. La circulation routière, elle, n’est qu’un prétexte afin de ne pas s’aventurer sur la question de la ségrégation sociale qui hante les communes voisines des Ulis, depuis sa création.

« La circulation n’est qu’un prétexte électoraliste afin de ne pas s’aventurer sur la question de la ségrégation sociale. »

« On a le sentiment que Les Ulis servent de repoussoir pour les belles communes voisines. C’est vrai qu’on a 48 % de logements sociaux mais on n’a pas que ça ! On a une magnifique salle de spectacle, où viennent énormément de gens de la vallée, un tissu associatif très actif… Il faut que tout ça se mélange, on est dans la même agglo… » soupire madame Marhuenda. Pour faire bouger les lignes politiques, la maire des Ulis ne désarme pas : « On n’exclut pas d’aller faire une action similaire à celle qu’on a faite à Orsay, mais à Bures cette fois. » L’équipe municipale envisage d’aller bloquer le rond-point d’accès aux Ulis. En attendant, la maire des Ulis a sollicité la préfète du département sur la question : « La préfète peut trancher et décider d’ouvrir les rues. De tout cœur, je souhaite que ça se termine bien. On vit bien aux Ulis, mais il faut ouvrir ces rues. Là on est dans une situation de ghetto. Et c’est pour cela qu’il faut ouvrir » conclut-elle.

Raphaël Godechot

Monopulis : - "Double six ! J'achète Mondétour et tu passes ton tour !" - "Sacrebleu ! 40 ans qu'on perd à ce jeu"
Monopulis :
– « Double six ! J’achète Mondétour et tu passes ton tour ! »
– « Sacrebleu ! 40 ans qu’on perd à ce jeu »
(1) Insee, comparateur de territoires :
– Orsay : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-91471
– Les Ulis : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-91692

(2) Inventaire Île de France Diagnostic patrimonial de l’OIN Paris-Saclay : Les Ulis, accessible à http://inventaire.iledefrance.fr/dossinventaire/publication/les-ulis-synthese.pdf

(3) Comptes rendus des rencontres des 18, 30 septembre et 2 octobre 1986 avec monsieur Georges Thévenon (consultables aux archives municipales des Ulis)

(4) Chronique d’Orsay – Le devenir des Ulis, Janvier 1977, (consultable aux archives municipales des Ulis)

(5) Compte rendu de la rencontre du 23 mai 1986 avec monsieur Cord’Homme (consultables aux archives municipales des Ulis)

(6) Rencontre du 22 septembre 1986 avec monsieur de Curel, maire de Saint-Jean-de-Beauregard (consultable aux archives municipales des Ulis)

(7) Le Messager de Bures-sur-Yvette – Bures, Orsay, Les Ulis : Une, Deux ou Trois Communes, mars 1974 (consultable aux archives municipales des Ulis)

(8) Chronique d’Orsay – Le devenir des Ulis, de Bures et d’Orsay. Statuquo, fusion ou séparation ? Consultation le 14 mars 1976, février 1976 (consultable aux archives municipales des Ulis)

(9) Libération – Les Ulis, la dernière ville majeure, 4 mars 1995 http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1995/03/04/les-ulis-la-derniere-ville-majeure_128100

(10) Chronique d’Orsay – Résultats complets de la consultation du 14 mars 1976 sur l’avenir des Ulis – avril 1976 (consultable aux archives municipales des Ulis)

(11) Le Parisien – « S’ils enlèvent le mur, on va louer une bétonneuse et on le remontera nous-mêmes ! » 14 avril 2017 http://www.leparisien.fr/essonne-91/les-ulis-la-ville-entame-un-bras-de-fer-pour-rompre-son-enclavement-14-04-2017-6855084.php

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